Histoire et évolution des ports en Côtes-d’Armor.
Histoire et évolution des ports en Côtes d’Armor.
Guy Prigent
Ports durables en Côtes d’Armor, d’abord une géographie, des vocations et des affectations qui ont évolué au cours de l’histoire.
Des ports de mer aux ports de fond d’estuaire, la mixité des activités maritimes et des fonctions d’accueil portuaire pêche, cabotage puis plaisance, ont été sont encore des outils d’aménagement du territoire.
Au fond des anses naissent des ports
La côte Nord Bretagne : des littoraux contrastés, diversifiés, entre cordons dunaires, anses, rades, estuaires et fonds d’estuaire, falaises et îles en archipel, autant d’espaces côtiers qui offrent à la fois des abris, des ports d’accueil peu ou pas aménagés pour l’échouage des navires, avant que ne se construisent les premiers quais et rampes d’accès à la mer, les digues pour contenir le flot et la houle du large, les premiers bassins au tournant du 19ème et du 20ème siècle.
Aux 17ème et 18èmes siècles : des ports de fond d’estuaire, qui ont structuré économiquement la Bretagne et en particulier le littoral Nord pour le commerce et les échanges terre-mer :
Lannion, Tréguier, La Roche-Derrien, Pontrieux, Le Légué, Le Guildo, Dinan, Plouër sur Rance
Les voies maritimes qui relient la côte à son hinterland rural par les estuaires : du Léguer à la rivière de Tréguier et du Trieux à l’Arguenon.
Au 19ème siècle : des ports de mer aménagés tardivement pour la pêche et le commerce.
Les ports de mer sont des ports d’échouage pour les gabarres, les « écraseurs de crabes », borneurs et caboteurs, canots goémoniers, sabliers et petits pêcheurs côtiers. Les petits havres d’échouage de Toul an Héry à Pouldouran, de Port-Béni à Camarel et du Guildo à Port-Nieux.
Mixité et pluri-activité des fonctions portuaires au cours de l’évolution de leurs aménagements et de leur identité maritime : Binic, Paimpol, port d’armement à la grande pêche, port sablier, ports coquillier puis port de plaisance aujourd’hui.