Tréguier à la confluence du Jaudy et du Guindy Jusqu’où la mer

Yannick Le Manac’h [1]

Caboteur à vapeur accosté à Tréguier – Louis-Marie Faudacq

Le Jaudy est un fleuve côtier des Côtes-d’Armor. Il constitue le chenal principal de la rivière de Tréguier et forme, avec le Guindy, son principal affluent, une ria navigable jusqu’à La Roche-Derrien.

Les fleuves d’estuaire
Depuis plusieurs décennies, la gestion et les usages des fleuves d’estuaires relevaient essentiellement des Affaires Maritimes (anciennement l’Inscription maritime), notamment en ce qui concerne l’occupation du domaine public maritime, la réglementation de la circulation et de la police maritimes, ainsi que l’encadrement de la pêche. Aujourd’hui, ces espaces sont soumis à une superposition de textes juridiques européens et nationaux (Natura 2000, ZNIEFF, etc.), qui traduisent l’émergence de nouveaux enjeux liés au développement et à la protection des territoires estuariens. En l’absence d’un gestionnaire unique clairement identifié, cette situation relativement complexe rend parfois difficile la coordination des politiques publiques. Nous nous bornerons ici à rappeler les limites administratives de ces fleuves d’estuaire.

Les limites administratives

Globalement, dans les estuaires, la limite transversale de la mer sépare le domaine public maritime du domaine public fluvial.

  • Limite des Affaires maritimes (LAM). La limite des Affaires maritimes dans un estuaire correspond, en France, au premier obstacle physique à la navigation des navires de mer sur le fleuve ou la rivière (Décret 59-951 du 31.07.1959 – Code des transports, Art.L.5001-1). En aval de cette limite, la navigation est considérée comme maritime ; elle est régie par les règles de la navigation maritime. En amont, la navigation devient fluviale ; elle relève, sauf exception, de la réglementation de la navigation intérieure.
  • Limite transversale de la mer (LTM). La limite transversale de la mer distingue traditionnellement le domaine public maritime (à son aval) du domaine public fluvial (si le cours d’eau considéré est domanial) ou du domaine privé des riverains (à son amont). Elle est définie localement par décret. En droit interne, elle constitue la véritable limite de la mer et sert de référence pour déterminer les communes « riveraines de la mer » au sens de la loi « littoral » du 3 janvier 1986.
  • Limite de salure des eaux (LSE). La limite de salure des eaux sépare les eaux marines (salées) des eaux fluviales (douces ou saumâtres) et définit le champ d’application des réglementations de pêche maritime (en aval) et pêche fluviale (en amont) – (Décrets du 4 juillet 1853 et 19 novembre 1859).
    Ces trois limites sont représentées sur les cartes du SHOM. On peut y ajouter :
  • La limite amont de l’influence de la marée dynamique.
  • La limite aval de l’embouchure.

Le Jaudy, un fleuve côtier
Le Jaudy traverse le Trégor, une région historiquement bretonnante. L’origine du nom Jaudy, Yeodi en breton, est controversée. Certains analystes, lui attribuent la forme ancienne de « Gyendi » pour « Gyeudi » identifiée en 1330 et proche du nom actuel de son affluent : le Guindy. La forme « Eude » est évoquée en 1516, ce qui traduit une évolution linguistique influencée par le breton et le latin.
Long d’environ 48 kilomètres, le Jaudy prend officiellement sa source dans la commune de Tréglamus, au lieu-dit «  Kermasson  », à environ 223 mètres d’altitude, puis traverse de nombreux villages et hameaux des Côtes-d’Armor. L’estuaire du Jaudy entaille le plateau trégorrois, sur environ 17 kilomètres, entre La Roche-Derrien et l’Île d’Er où il s’ouvre sur la Manche. Il est rejoint par deux affluents majeurs : le ruisseau du Bizien à Pouldouran (rive droite) et le Guindy (rive gauche). Après sa confluence avec le Guindy, en aval du port de Tréguier, on l’appelle communément « rivière de Tréguier ».
Les limites administratives du Jaudy

  • La limite des Affaires maritimes. La limite des Affaires maritimes sur le Jaudy est fixée au niveau du Pont Saint-Jean à La Roche-Derrien. Cette limite correspond au premier obstacle à la navigation des navires de mer, conformément aux dispositions du décret n° 59-951 du 31 juillet 1959, modifié par le décret n°2020-1618 du 17 décembre 2020. En amont de cette délimitation, la navigation est considérée « fluviale ».
  • Limite transversale de la mer. La limite transversale de la mer est définie par la ligne imaginaire joignant Belivéro à la Roche Jaune (Décret du 27.02.1861) ; elle n’a fait l’objet d’aucune modification depuis sa création. Rappelons qu’elle sépare le domaine public maritime (DPM) [2] , limite des eaux territoriales, du domaine public fluvial (DPF) [3] domaniaux et leurs dépendances, dont les limites sont fixées par la hauteur des eaux à pleins bords.. Ce qui signifie que la partie du Jaudy, située en amont de cette ligne et jusqu’à la limite de salure des eaux (pont de Saint-Jean), relèverait entièrement du domaine public fluvial.

Plus concrètement, l’État reste le propriétaire du DPF dont la gestion est placée sous l’autorité du Préfet de région responsable de son aménagement, de son exploitation et de l’instruction des diverses autorisations d’usage, de la police de la navigation « intérieure ». Certaines missions sont cependant déléguées aux services déconcentrés : DGTM et DDTM. Ceci peut paraître paradoxal au regard de l’accès au port de Tréguier soumis à l’influence de la mer et fréquenté exclusivement par des bâtiments de mer.

Cette situation, qui superpose des enjeux fluviaux et maritimes, implique un partage de compétences entre le Préfet de la Région Bretagne, le Préfet maritime de l’Atlantique et les Directions interrégionales de la mer (DIRM). Dans le cadre de l’action de l’Etat en mer (AEM), le Préfet maritime exerce son autorité de police générale de la sécurité de la navigation sur la partie estuarienne du Jaudy. Ce dispositif vise à garantir la continuité de la navigation, tant pour les navires de commerce que pour les bateaux de plaisance accédant au port de Tréguier. Entre « Basse Crublent » et le Port de Tréguier, le chenal principal de la rivière ne compte pas moins de 35 marques de balisage (tourelles, bouées, perches et balises) Balisage de la Rivière de Tréguier appartenant au système de « balisage maritime » des côtes de France « Région A » [4] B » (Amériques, Japon, Corée, Philippines, Caraïbes), où les couleurs sont inversées (Arrêté du 20 novembre 2020). Il en va de même pour la pêche dont l’ensemble des pratiques est encadré par la réglementation européenne et nationale ainsi que par des arrêtés préfectoraux. Selon la nature des interventions, un arrêté peut être cosigné par plusieurs autorités compétentes. Ce mode de gouvernance permet d’assurer une gestion cohérente et efficace des différents usages du secteur.

  • Limite de salure des eaux. La limite de salure des eaux sur le Jaudy est également fixée au niveau du Pont Saint-Jean à la Roche-Derrien. Cette limite est définie par le décret n° 2014-1608 du 26 décembre 2014 modifiant le décret du 4 juillet 1853. Elle est confirmée par la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM 22) et les cartes officielles du SHOM. La LSE correspond à la « frontière administrative » entre le domaine de la pêche maritime en estuaire (en aval) et celui de la pêche fluviale (en amont).
  • Limite amont de l’influence de la marée dynamique sur le Jaudy. A ne pas confondre avec les limites administratives des Affaires maritimes du Pont Saint-Jean à La Roche-Derrien. Cette limite se situe au lieu-dit Milin Prat (Moulin des près), à environ 2 km en amont de La Roche-Derrien. Elle correspond à la « véritable limite estuarienne » en amont, zone jusqu’où la marée exerce une action perceptible sur le niveau et le courant du Jaudy (Fichier technique des estuaires bretons). Elle n’a aucune incidence administrative.
  • Limite aval de l’embouchure ou entrée de l’estuaire du Jaudy. Située à environ18 kilomètres de La Roche-Derrien, cette ligne imaginaire, entre l’Île d’Er et Port Béni est quelque peu controversée. Le banc du Taureau fait également référence.

Le Guindy, partie intégrante de l’estuaire

On parle surtout « d’estuaire du Jaudy » et de « rivière de Tréguier », en omettant le rôle du Guindy, étroitement associé à l’essor de la ville et du port de Tréguier. L’origine du nom « Guindy » demeure inconnue.

Le Guindy est une rivière du Trégor longue de 44 kilomètres, qui prend sa source à environ 200 mètres d’altitude à l’ouest du Ménez-Bré, sur la commune de Louargat (Côtes-d’Armor). À vol d’oiseau, sa source n’est distante que de deux kilomètres de celle du Jaudy, son voisin et futur confluent. Modeste sur une bonne partie de son parcours, le Guindy s’élargit progressivement grâce à ses quelques affluents, dont le principal est le Steren. Après avoir serpenté à travers le même bassin versant, il rejoint le Jaudy sur sa rive gauche à Tréguier, au niveau de la presqu’île de confluence qui forme la ria de Tréguier. On pourrait dire que le Guindy précède le Jaudy dans sa course vers la mer.

Limites administratives
Outre une limite des Affaires Maritimes (LAM) et de salure des eaux (LES), il n’existe pas de réglementation administrative unique et spécifique au Guindy. Sa gestion relève de l’application de la réglementation nationale sur l’eau, des politiques locales de bassin versant, et de la coordination entre collectivités et services de l’État pour la gestion, la protection, et l’aménagement du cours d’eau.
Le Moulin de l’Évêque, situé juste en amont de la confluence avec le Jaudy, est explicitement mentionné dans le tableau annexé au décret n°59-951 du 31 juillet 1959 (modifié) qui fixe les limites des Affaires maritimes dans les estuaires, fleuves et rivières fréquentés par les navires de mer, une information confirmée par la documentation officielle du SHOM. Cet endroit précis détermine également la limite de salure des eaux pour la réglementation de la pêche.
Importance du Guindy dans la géomorphologie du port de Tréguier, l’aménagement du territoire, et l’intérêt patrimonial.

Pont-aqueduc du Guindy

Au cours des siècles, le Guindy a contribué, par son action érosive et sa confluence avec le Jaudy, à façonner le site portuaire de Tréguier, en créant une ria profonde et protégée, un promontoire favorable à l’urbanisation et un accès maritime qui a permis le développement d’un port actif et d’une ville prospère.
Plusieurs ouvrages ont été construits pour franchir le Guindy, chacun ayant une fonction et une histoire particulière qui témoignent de son importance dans l’aménagement du territoire et l’histoire locale.

  • Le pont gallo-romain de Lanmérin. Également appelé « Pont Min », cet ouvrage attribué au 1er ou 2e siècle de notre ère, ferait partie du tracé d’une ancienne voie romaine reliant Lannion à Tréguier et au-delà, vers Pontrieux et Lanvollon. Constitué de deux longues pierres, il illustre l’ancienneté des franchissements sur la rivière du Guindy.
  • Le pont-aqueduc du Guindy, construit entre 1610 et 1626, est un édifice remarquable composé de huit arches en schiste. Il faisait partie d’un réseau d’adduction d’eau destiné à alimenter la ville de Tréguier depuis la fontaine de Créven à Plouguiel jusqu’à la place du Martray. Ce pont, Inscrit aux Monuments historiques depuis 1931, demeure l’élément le plus visible du réseau d’adduction d’eau de l’époque.
  • La passerelle Saint-François. Autre élément du patrimoine local, situé un peu en amont du pont noir, la passerelle Saint-François permet également de traverser le Guindy à pied. Ce bel ouvrage du XIXe siècle, conçu par l’ingénieur Marc Seguin (1786-1875) sur ordonnance royale de 1833, sera mis en service en 1837 et permettra de relier Tréguier à Plouguiel. [5]
  • Le pont noir, situé environ 400 mètres avant la confluence avec le Jaudy, relie les communes de Tréguier et Plouguiel. Le pont actuel, inauguré en 1972, est un pont routier en béton précontraint, remplaçant plusieurs ponts antérieurs à cet emplacement.

Focus sur l’encadrement de la pêche maritime

L’encadrement de la pêche maritime s’exerce à plusieurs niveaux.

Un cadre européen

Union européenne : La pêche maritime est d’abord encadrée par la Politique Commune des Pêches (PCP) de l’Union européenne, qui fixe les grandes règles de la gestion des stocks, des quotas, de taille minimale des captures, des engins autorisés, etc.

Un cadre national

Ministère chargé des pêches maritimes  : En France, c’est le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture) qui est l’autorité administrative centrale compétente pour la réglementation générale de la pêche en mer. Il prend les arrêtés nationaux qui s’appliquent à la pêche professionnelle comme à la pêche de loisir, notamment pour les espèces soumises à autorisation (ex. thon rouge, espadon)

Un cadre régional et local

Préfets de région et Directions interrégionales de la mer (DIRM). Ces services sont compétents pour adapter et appliquer localement la réglementation nationale et européenne, notamment par arrêtés préfectoraux qui peuvent restreindre ou interdire la pêche dans certaines zones ou à certaines périodes, ou fixer des règles spécifiques (quotas, engins, tailles minimales, etc.). C’est le cas pour l’estuaire du Jaudy.

Les ports historiques de l’amont à l’aval du Jaudy

Ceci n’est qu’une approche et véritablement un redit. Pour plus d’informations se référer aux articles d’Océanide notamment les « Grandes heures du port de Tréguier », aux associations locales du patrimoine, ainsi qu’aux travaux de Guy Prigent : Enquête thématique régionale sur les ports de Bretagne.

La Roche-Derrien

Etabli dès le XIIe siècle en aval du vieux pont, aujourd’hui totalement tombé en désuétude, ce port fut considéré comme l’un des plus anciens ports de cabotage des Côtes-d’Armor. Cette activité portuaire a marqué durablement l’économie et l’urbanisme de La Roche-Derrien, jusqu’à son déclin à partir du milieu du XIXe siècle, avec la construction de nouveaux ponts et l’arrivée du chemin de fer. Dès le Moyen Age, le port doit son essor au trafic de sel (essentiel à la conservation des aliments) et de vin, importé notamment de Bordeaux. Aux XVIIIe et XIXe siècles, les bateaux transportent les ardoises extraites des carrières locales vers Bordeaux, d’où ils reviennent avec du vin, du sel et des produits coloniaux. Au XIXe siècle, l’exportation de céréales devient la principale activité portuaire, notamment entre octobre et mars. Le port importe également des amendements marins pour l’agriculture locale. La ville fut aussi un centre important pour le teillage du lin, d’où son surnom de « Kapital Stoup » (capitale de l’étoupe).

La Roche Derrien

Pouldouran
Pouldouran se situe à la confluence du Bizien, qui traverse le village, et du Jaudy. Dès la fin du Moyen Age, ce site, fut un petit port animé où transitait un trafic varié de marchandises : froment, vin, sable, matériaux de construction. Cette activité de cabotage et de bornage, qui reliait Pouldouran à Tréguier et à d’autres ports bretons, jouait un rôle essentiel dans l’économie locale, au bénéfice des seigneurs comme des paysans des environs.

Port de Pouldouran - Louis-Marie Faudacq

Parallèlement, dès le XIIIᵉ siècle, la récolte du goémon s’est développée à Pouldouran et dans le pays de Tréguier selon les sources de l’époque de saint Yves. Cette tradition, liée à la collecte et à la transformation des algues, s’est maintenue au fil des siècles et a connu un essor particulier au XIXᵉ siècle, favorisé par la construction d’un quai facilitant le déchargement du goémon. Le port, animé par une flottille de goémoniers, voyait accoster des sloops et autres embarcations à faible tirant d’eau, adaptés au cabotage sur la rivière du Jaudy. Les cargaisons de goémon étaient déchargées sur le quai, chaque patron marquant sa récolte pour les cultivateurs locaux. Cette activité, qui s’étendait aussi à Pleubian et La Roche-Derrien, a soutenu la prospérité du village jusque dans les années 1950, époque où elle est supplantée par l’utilisation d’engrais chimiques. La disparition progressive de l’activité goémonière a sonné le glas de ce petit havre.
Au XIXᵉ siècle, Pouldouran s’est également enrichi grâce à la culture et au rouissage du lin. De nombreux bassins de rouissage, témoins de cette activité, jalonnent encore les circuits de randonnée. Aujourd’hui, seules les maisons de pêcheurs et les vestiges d’une activité maritime entretiennent le charme paisible d’un ancien port, que la mémoire des traditions maritimes vécues tente de le préserver de l’oubli.

Tréguier
Un port de commerce départemental dont l’activité est orientée vers le cabotage international, mais aussi un port de plaisance. Le port de commerce de Tréguier s’étend sur la rive gauche du Jaudy et la rive droite du Guindy au niveau de leur confluence. Il s’agit d’un port d’échouage. La hauteur d’eau varie entre 7 m et 9,50 m ; à la pleine mer il n’y a jamais moins de 6 m de hauteur d’eau sous la quille. C’est le port qui possède le plus d’eau sur la côte de Bretagne Nord (de Brest à Saint-Malo), ce qui lui vaut de pouvoir accueillir des navires de commerce de 4000 tonnes de port en lourd. A cet effet un nouvel appontement de 75 m a été réalisé sur la rive droite du Guindy, s’ajoutant au 245 m existants. Il reste néanmoins un port secondaire dont les grandes heures ont été largement évoquées par l’Association Océanide :document à consulter en ligne sur le site de l’association.
Les principaux types de marchandises importées par les cargos sont essentiellement des vracs secs et des matériaux destinés à l’économie locale : sables, maërl, engrais et autres produits pour l’agriculture, céréales diverses, bois du Nord. Autres matières destinées à l’exportation : kaolins essentiellement, ferraille, et quelques années auparavant : du bois de châtaigner à destination du Portugal pour la confection de meubles. Actuellement, ces mouvements sont surtout ponctuels ; l’activité portuaire commerciale est en déclin.
Il conviendrait également de citer La Roche Jaune et Port Béni.

Le pilotage
Le pilotage maritime dans l’estuaire de Tréguier s’inscrit dans le cadre réglementaire national, qui impose l’obligation de recourir à un pilote pour certains navires afin de garantir la sécurité de la navigation dans des zones complexes ou à risques, telles que les estuaires, les ports ou chenaux étroits. L’accès au port de Tréguier, qui dispose de sa propre pilotine, fait ainsi partie de ces zones où le pilotage est obligatoire et strictement encadré.
La mission est assurée par les pilotes maritimes professionnels basés au Légué.

Notes

[1Inspecteur des Affaires Maritimes (E.R)

[2Le DPM est constitué des terrains recouverts par la mer ou qui peuvent l’être, ainsi que ceux situés entre le rivage de la mer et l

[3Le DPF comprend les cours d’eau

[4En opposition au système de la « Région

[5Sa construction a été autorisée par une ordonnance royale de Louis Philippe en 1833.