Alain Bohée, 2018, La défense des ports de Lézardrieux - Paimpol - Tréguier et la fortification de ce front de mer du 17e au 20e siècle

L’occupation allemande de 1940-1944, constitue l’acmé de la fortification des deux estuaires des fleuves côtiers du Trieux et du Jaudy. Il serait simpliste et trompeur de faire fis des prémices de celle-ci au 17e siècle, de son renforcement au 18e siècle et de sa métamorphose dans la seconde moitié du 19e siècle, cause de l’avènement de l’artillerie rayée, qui, vers 1860, bouleversa les conditions de la défense de nos frontières maritimes. En temps de guerre les différents aspects militaires (percées, usure, diversion), de la lutte contre l’ennemi sont complétées par une vaste stratégie économique, qui s’appuie sur la maîtrise des mers. Au contraire des guerres terrestres, les guerres navales ont presque toujours été des guerres économiques. Perturber, gêner la stratégie économique de l’ennemi est le corollaire de la lutte armée. Il faut paralyser la production de l’ennemi en empêchant vivres et matières premières d’atteindre son territoire, on peut en principe, faire fléchir sa volonté de combattre. Si la victoire revêt un caractère essentiellement militaire, la faim peut contribuer à affaiblir le moral de l’ennemi. Les lois éternelles de la mer et les définitions de sa liberté données par les hommes réglementaient la situation sur mer lorsque la Grande Guerre éclata en 1914. La ‘’liberté des mers’’ était par tradition orale et écrite une notion connue. Peut-être y avait-il des gens, qui ont cru réellement à la vérité de l’expression. Ne connaissaient-ils pas l’histoire ? La mer est libre en temps de paix ; en temps de guerre, elle ne l’est que pour le plus fort. Lorsqu’un peuple lutte pour son existence, il rend la mer libre pour lui-même. La Grande Guerre de 1914-1918 est une lutte sans merci que livrent les puissances Centrales aux Nations de l’Entente. Elle est relatée en donnant les détails de la lutte des forces terrestres et navales, qui s’est déroulée sur cette partie du front de mer du nord de la Bretagne, contre la nouvelle arme qu’est le sous-marin.
L’auteur qui demeure depuis dix-huit années en Bretagne, a une parfaite connaissance des sites qu’il décrit pour les avoir parcourus avec soin par terre et par mer au cours d’une exploration systématique. Ce sont les aspects stratégiques, techniques, historiques qu’il présente et fait revivre à partir de documents issus des fonds d’archives militaires, civiles et privées.
L’occupation allemande de 1940-1944, constitue l’acmé de la fortification des deux estuaires des fleuves côtiers du Trieux et du Jaudy. Il serait simpliste et trompeur de faire fis des prémices de celle-ci au 17e siècle, de son renforcement au 18e siècle et de sa métamorphose dans la seconde moitié du 19e siècle, cause de l’avènement de l’artillerie rayée, qui, vers 1860, bouleversa les conditions de la défense de nos frontières maritimes. En temps de guerre les différents aspects militaires (percées, usure, diversion), de la lutte contre l’ennemi sont complétées par une vaste stratégie économique, qui s’appui sur la maîtrise des mers. Au contraire des guerres terrestres, les guerres navales ont presque toujours été des guerres économiques. Perturber, gêner la stratégie économique de l’ennemi est le corollaire de la lutte armée. Il faut paralyser la production de l’ennemi en empêchant vivres et matières premières d’atteindre son territoire, on peut en principe, faire fléchir sa volonté de combattre. Si la victoire revêt un caractère essentiellement militaire, la faim peut contribuer à affaiblir le moral de l’ennemi. Les lois éternelles de la mer et les définitions de sa liberté données par les hommes réglementaient la situation sur mer lorsque la Grande Guerre éclata en 1914. La ‘’liberté des mers’’ était par tradition orale et écrite une notion connue. Peut-être y avait-il des gens, qui ont cru réellement à la vérité de l’expression. Ne connaissaient-ils pas l’histoire ? La mer est libre en temps de paix ; en temps de guerre, elle ne l’est que pour le plus fort. Lorsqu’un peuple lutte pour son existence, il rend la mer libre pour lui-même. La Grande Guerre de 1914-1918 est une lutte sans merci que livrent les puissances Centrales aux Nations de l’Entente. Elle est relatée en donnant les détails de la lutte des forces terrestres et navales, qui s’est déroulée sur cette partie du front de mer du nord de la Bretagne, contre la nouvelle arme qu’est le sous-marin.
L’auteur qui demeure depuis dix-huit années en Bretagne, a une parfaite connaissance des sites qu’il décrit pour les avoir parcourus avec soin par terre et par mer au cours d’une exploration systématique. Ce sont les aspects stratégiques, techniques, historiques qu’il présente et fait revivre à partir de documents issus des fonds d’archives militaires, civiles et privées.

Premier de couverture