
TREGUIER Les belles heures du port Sélection de cartes postales et photos anciennes agrémentée de dessins de L-M Faudacq
Dans toutes les villes qui ont le privilège d’être sur une rivière ou en bord de mer - et Tréguier est l’un et presque l’autre -, les quais et le port sont des lieux à la fois chargés d’histoire et grouillant de vie. A l’heure où se discutent les projets d’aménagement et de modernisation des quais, ce livret de photos et de dessins anciens témoigne de leur riche passé sur une période couvrant la fin du XIXè siècle jusqu’au milieu du XXè.
En 2020 la municipalité de Tréguier avait demandé à l’association Océanide (qui regroupe les historiens locaux et se spécialise dans le patrimoine maritime du pays de Tréguier) de sélectionner des photos et dessins illustrant le port de Tréguier tel qu’il était quand l’activité portuaire battait son plein sur les quais. Cette exposition est toujours en place et a servi de point de départ au livret qui est aujourd’hui proposé. Le livret préfacé par le maire de Tréguier comprend une étude historique du port depuis sa naissance et soixante photos de qualité, légendées en détail, qui dévoilent les différentes facettes du port et de ses infrastructures. En plus des activités auxquelles on peut s’attendre sur ces 300 mètres de quais : transport de bois, de pommes de terre, de pommes à cidre, de vin… la rivière de Tréguier vivait aussi au rythme de la pêche : pêche aux saumons, aux huîtres,
récolte du sable et du goémon. On y réparait aussi les bateaux à marée basse, on les repeignait, on les bichonnait sous le regard du maître du port et du douanier qui ne chômaient guère tant l’activité était intense. Bien que situé sur la commune de Plouguiel, le Centre d’Aviation Maritime de Tréguier (CAM) a, chose peu connue, aussi abrité des hydravions lors la première guerre mondiale.
Mais le port de Tréguier ce sont aussi les quais qui accueillent les manifestations comme les marchés aux porcs ou encore festives lors du pardon de St Yves : les quais regorgent alors de cabanes de forains et de manèges qui attirent les badauds. C’est aussi sur les quais que l’on peut assister au départ des régates ou encourager les coureurs cyclistes qui y déboulent à toute allure. Grâce aux ponts et aux lignes de chemin de fer, les premiers touristes viennent découvrir les charmes de la capitale du Trégor.
Les photos et cartes postales anciennes en noir et blanc sont accompagnées de dessins en couleurs croqués sur le vif par le peintre Louis-Marie Faudacq qui a su capter l’intensité de la vie des quais.
Ce livret est en vente à La Co.Per.Marine (près du pont Canada, côté Trédarzec) , à l’Histoire Vagabonde (bouquiniste de la Rue Renan), au Bel Aujourd’hui (librairie de la rue Renan) et auprès du secrétaire d’Océanide, Michel le Hénaff (metmlehenaff orange.fr) au prix de 12 euros. Son format et son prix en font un cadeau idéal pour tous les amateurs de bateaux et d’histoire locale.